Présentation au salon de Paris (FRA), puis au salon de Londres en octobre 1954. La 405 est la première et restera la seule berline de la firme.

Moteur :
Il s’agit du bloc 6 cylindres en ligne dérivé de la BMW 328 dont les droits ont été concédés à Bristol.
Moteur en fonte avec blocs cylindres amovibles et culasse en aluminium.
Vilebrequin sur 4 paliers avec amortisseur de vibration.
Lubrification sous pression, contenance du carter 5,6 l avec filtre Tecalemit.
Refroidissement liquide par pompe et thermostat, calandre à volets thermostatiques (11,3 l).
Distribution par 1 arbre à cames latéral entraîné par chaîne et deux bancs de culbuteurs, un pour l’admission et un pour l’échappement, de longueurs inégales avec système de renvoi inédit pour transmettre le mouvement aux soupapes. Soupapes en tête, en V à 90° entraînées par poussoirs horizontaux et chambres de combustion hémisphériques. Culasse avec deux cache-culbuteurs séparés donnant un aspect de double arbre. Echappement par deux collecteurs 3 en 1.
Alimentation par 3 carburateurs Solex double corps 32B2 placés au sommet de la culasse entre les rampes de culbuteurs pour améliorer les passages de gaz ou 3 carburateurs SU en option. Pompe à essence électrique AC.
Ordre d’allumage 1-5-3-6-2-4.
1971 cm3 (66×96),
La 405 est disponible en 2 stades de puissance :
100 B : Taux de compression : 7,5 :1, 100 chevaux,
100 C : Taux de compression : 8,5 :1, 125 chevaux, équipe aussi AC Aceca et tous les cabriolets 405.

Transmission :
Boite de vitesses Bristol à 4 rapports, synchros Borg-Warner.
1er rapport avec dispositif de roue libre, overdrive Laycock de Normanville sur le 4e rapport commandé par manette sur côté gauche du volant se désenclanchant automatiquement dès que l’on passe au point mort..
Commande par levier coudé au plancher.
Châssis :
Cadre caissonné acier avec carrosserie aluminium sur armature en fin treillis acier dans le style Touring Superleggera. La 405 reçoit des gouttières en laiton chromé sur la tranche inférieure des portes pour recueillir les infiltrations dues à la pluie. Roue de secours dans l’intérieur de l’aile avant gauche dans un logement spécial et batterie de l’autre côté.


La ligne générale dérive du coupé (coach) 404 avec un empattement rallongé (2,896m) et une 3e phare positionné au centre de la calandre qui abandonne le double haricot dans le style BMW. L’aérodynamique est soignée, Bristol disposant de sa propre soufflerie.


Suspension avant indépendante par triangles superposés, le triangle inférieur est constitué par un ressort à lames transversal gainé de cuir aux extrémités, amortisseurs télescopiques, barre antiroulis.
Suspension arrière par essieu rigide avec barre de torsions longitudinales montées sur double articulation, ressorts à lames gainés de cuir aux extrémités, amortisseurs télescopiques.
Finition soignée : tableau de bord en bois verni avec instrumentation Smiths, sellerie cuir, moquette de laine Wilton, radio à lampes avec un haut-parleur au dessus du pare-brise et l’autre encastré au centre de la plage arrière, réserve d’essence à commande électrique, lave-glace….
La 405 se positionne dans le haut de gamme, affichée à GB£ 3200 (TTC), soit 500 livres de plus qu’une Aston Martin DB2.
1150 kg.


Freins :
Tambour Alfin à l’avant et à l’arrière, commande hydraulique avec double circuit séparé avant/arrière, assistance Lockheed.
Jantes 16″ et pneus radiaux.
Direction :
Crémaillère.
Colonne de direction ajustable en longueur.
Evolution :
1956 : Lancement d’une version 405 Drophead réalisée chez Abbott à Farnham (G-B).
Disques avant.





