Châssis et origine particuliers
Une politique visant à produire des voitures grand tourisme est mise en place après le rachat de la firme par les frères Orsi. La 3500 GT est le premier modèle grand public de la marque, motorisée par le 6 cylindres 350 S de course revu pour un usage civil et habillé d’une carrosserie 2+2 places due à Touring qui utilise son système Superleggera (carrosserie aluminium sur un treillis tubulaire en acier). La nouvelle Maserati se place en concurrente des Ferrari 250 GT et Aston Martin DB4. Pour diminuer les coûts de fabrication Maserati s’adresse à des fabricants spécialisés dans leurs domainses : Girling pour les freins, Salisbury fournit les ponts arrières, Alford & Alder la suspension, ZF les boîtes de vitesses….
Un prototype est dévoilé au salon de Genève (CH) en mars 1957.

Moteur :
Dérivé du moteur de la 350 S de compétition (2e au championnat du Monde des Constructeurs) lui-même dérivé du moteur de formule 1 de la 250F ultérieurement porté à 3 litres pour utiliser l’essence du commerce (300 S) puis en 3,5 litres (350S). Le bloc est étudié par Giulio Alfieri.
6 cylindres en ligne de 3485 cm3 86×100), entièrement en alliage léger avec chemises démontables positionné longitudinalement à l’avant.
Vilebrequin sur 7 paliers usiné dans la masse d’une biellette forgée.
Distribution par 2 arbres à cames en tête entraînés par chaîne triple actionnant des soupapes en tête, en V
Alimentation par 3 carburateurs doubles corps Weber.
Double allumage, 2 bougies par cylindre alimentées par un distributeur unique placé à l’avant droit du moteur.
3485 cm3 (86×100) comprimé à 8,5 :1.
220 chevaux DIN à 5500 tours.

Transmission :
Boîte de vitesses à 4 rapports ZF.

Embrayage mono-disque à sec.

Châssis :
Deux gros tubes parallèles, empattement 2,60m.
Carrosserie Touring en aluminium sur structure multitubulaire acier.

Suspensions avant par roues indépendantes à double bras transversaux et ressorts hélicoïdaux.
Suspension arrière par essieu rigide oscillant, ressorts semi-elliptiques à lames et barre de réaction longitudinale pour absorber l’enroulement.



Freins :
Tambours à l’avant et à l’arrière, Alfin (frettes aluminium), commande hydraulique.
Jantes 16″
Direction :
Recirculation de billes.
Evolution :
1959 : Présentation du cabriolet carrossé par Vignale (Michelotti). Empattement raccourci de 2,60 à 2,50m. Carrosserie en tôle d’acier reprenant globalement la face avant du coupé Touring mais avec des flancs inclinés vers l’arrière.




1960 : Freins à disques à l’avant.
1961 : Injection indirecte mécanique Lucas actionnée à partir du centre de l’arbre à cames de droite. 235 chevaux DIN à 5800 tours. Vilebrequin légèrement réduit en dimensions pour favoriser les montées en régime.

Boîte de vitesses à 5 rapports ZF.
? : Spyder : panneau de carrosserie entre le capot et la base du pare-brise en place du capot affleurant cachant les essuie-glaces au repos.
1962 : 2e déflecteur à l’arrière des vitres pour améliorer l’aération aux places arrières.
Disques avant et arrière.
1963 : Remplacée par la Sebring 2+2.