Châssis et origine particuliers
Nouvelle GT 4 places, code interne Tipo F101 à carrosserie dessinée par Pininfarina (Leonardo Fioraventi, déjà responsable de la 365 GTB/4) se caractérisant par une séparation entre le bas et le haut de la caisse par un pli de tôle.
Présentation au salon de Paris (FRA) en octobre 1972 en version 4,4 l 365 GT4 2+2.
Moteur :
12 cylindres en V ouvert à 60° entièrement en alliage léger.
Vilebrequin tourillonnant sur 7 paliers.
Distribution par 2 arbres à cames en tête par banc de cylindres et soupapes en tête.
Alimentation par 6 carburateurs double corps Weber DCOE59/60
4390 cm3 (81×71)
340 chevaux à 6200 tours.

Transmission :
Aux roues arrières. Boîte de vitesses accolée au pont (transaxle).
Boîte de vitesses à 5 rapports synchronisés, embrayage mono-disque à sec.
Différentiel autobloquant.

Châssis :
Structure tubulaire acier reprise de la 365 GTC/4 avec empattement rallongé de 20 cm à 2,70m. Carrosserie tricorps 2 portes, 4 places en acier avec plancher en fibre de verre fabriquée à Turin (ITA) chez Pininfarina.

Suspension avant par roues indépendantes avec triangles superposés, ressorts hélicoïdaux coaxiaux combinés avec les amortisseurs télescopiques et barre antiroulis.

Suspension arrière par roues indépendantes avec triangles superposés, ressorts hélicoïdaux coaxiaux combinés avec les amortisseurs télescopiques et barre antiroulis et correcteur hydraulique de niveau.

Finition luxueuse avec intérieur cuir, vitres à commande électrique et climatisation de série.



Freins :
Disques avant et arrière, commande hydraulique.
Jantes en alliage léger à 5 bâtons à fixation centrale Rudge & Whitworth (jantes à rayons Borrani disponibles en option).
Direction :
Crémaillère assistée.
Evolution :
10/1976 : Lancement de la 400 GT au salon de Paris (FRA).

4823 cm3 (81×78), alimentation par 6 carburateurs double corps Weber 38 DCOE 110-111/M, 340 chevaux DIN.
Nouvelles jantes à fixation par 5 goujons et pneus Michelin TRX. Abandon de l’option jantes à rayons Borrani. Becquet avant et abandon d’un feu circulaire arrière (2 au lieu de 3 de chaque côté).
Intérieur remodelé.


La nouvelle 400 est la première Ferrari à bénéficier d’une option boîte de vitesses automatique General Motors THM 400 à 3 rapports et convertisseur de couple hydraulique.
1979 : 400 i : Alimentation par injection Bosch K Jetronic, 310 chevaux DIN.

Badge i sur la malle arrière.

1980 : Présentation du show car Pinin au salon de Turin, première Ferrari à 4 portes dessinée Leonardo Fiovaranti pour Pininfarina qui utilise la base de la 400 GT 2+2 avec un empattement allongé de 5 cm et le moteur 12 cylindres boxer 5 litres de la 512 BB en position avant.

Vitres teintées affleurantes recouvrant les montant de pare-brise et de portes, donnant l’impression d’une seule pièce vitrée courant d’un montant de toit arrière à l’autre. Nouveaux phares multi-paraboliques à 3 optiques, la centrale de la couleur de la caisse étudiés en collaboration avec Lucas, essuie-glace sous panneau au repos pour améliorer l’aérodynamique, jantes en alliage léger à 5 branches turbine.

Intérieur cuir Connolly en cuir naturel.
1982 : Nouveau profil d’arbres à cames, nouveaux embouts d’échappement, 315 chevaux.
Intérieur entièrement redessiné avec nouvelles contreportes, console, sièges et levier de vitesses.






Nouvelle grille de calandre flanquée de feux antibrouillards, ouïes de capot de la couleur de la caisse (chromées, nouveaux rétroviseurs extérieurs badgés Ferrari. Arrière peint de la couleur de la caisse (noir mat). Nouveaux pneus Michelin TRX à profil bas.


03/1985 : Lancement de la 412 GT (F101 EL) au salon de Genève (CH). Cylindrée augmentée de 116 cm3, 4943 cm3 (82×78), 340 chevaux à 6000 tours.

ABS Bosch (1ère sur une Ferrari).
Pare-chocs teints dans la couleur de la caisse, nouveau bouclier avant plus bas, coffre arrière réhaussé permettant de diminuer le Cx de 10% et d’agrandir le coffre. Bouclier arrière sous le pare-chocs noir englobant les embouts d’échappement et les feux antibrouillard. Nouvelles jantes.





Nouvel aménagement intérieur.


