Remplace la 3500 GT à partir de 1963.
Présentation : Salon de Turin 1962 en même temps que la Quattroporte V8, sous le nom de coupé S. Reprend le châssis de la 3500 GT, empattement raccourci de 10 cm à 2,50m.
Grand coupé 2+2 à carrosserie dessinée par Giovanni Michelotti alors salarié chez Vignale, appellation interne Tipo AM101/S.
Présentation au salon de Paris (FRA) en octobre 1962.


Moteur :
La Sebring Utilise la motorisation la plus performante de Maserati basée sur la 350 S de course dessiné par l’ingénieur Bellantani et l’A6G/2000, étude menée par Giulio Alfieri.
6 cylindres en ligne repris de la 3500 GT, entièrement en aluminium, culasse reposant sur le bloc par des joints thoriques en cuivre, chemises humides en fonte.
Lubrification par carter sec avec radiateur inséré dans le circuit.
Distribution par deux arbres à cames en tête entraînés par chaîne et 2 deux soupapes par cylindre et chambres de combustion hémisphériques.
Alimentation par 3 carburateurs Weber double corps de 42 lors de la présentation puis injection mécanique Lucas en amont des soupapes d’admission.
Allumage par double allumage et un allumeur unique à 12 sorties et 2 bougies/cylindre.
Ordre d’allumage 1-5-3-6-2-4.
3485 cm3 (86×100), course longue pour favoriser la souplesse comprimé à 8,8 :1.
235 chevaux DIN pour 32 Mkg.



Transmission :
Boîte de vitesses ZF à 5 rapports.
Châssis :
Caisse en acier sur châssis tubulaire de la 3500 GT à empattement raccourci de 2,59m à 2,50m, soit la structure du Spyder. La structure est constituée de tubes de section ronde ou carrée et traverses. Carrosserie en acier avec capot et couvercle de malle en aluminium.
Le nom de Sebring fait référence à la victoire de Maserati sur ce circuit en 1957 (doublé des 450 : Behra-Fangio et Moss-Schell).
Carrosserie Vignale (Michelotti), avec face avant à optiques dédoublés dans le style US et feux arrières verticaux pour la série en place des éléments horizontaux des prototypes.


Recours à des commandes d’origine Alfa-Roméo pour abaisser les coûts : boutons, interrupteurs, molettes de déflecteur…
Suspension avant par roues indépendantes avec triangles superposés, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques et barre antiroulis.
Suspension arrière à essieu rigide et ressorts à lames longitudinales, amortisseurs télescopiques.




Freins :
Disques à l’avant et à l’arrière. Commande hydraulique à double circuit et servofrein.
Pneus 185×16, Pirelli Cinturato.

Direction :
Vis et secteur.
Evolution :
1963 : 235 chevaux
1965 : Présentation de la Série II Tipo AM 101/10 : Petit décrochement autour de l’arrière pour alléger la proue. Ouïes d’aération plus hautes sur les ailes avant pour améliorer la ventilation du compartiment moteur. Prise d’air de capot diminuée, nouvel avant avec pare-chocs simplifiés, plus fins, et bloc phares à double optique réunis par un support chromé dans le style de la berline Quattroporte, feux agrandis incrustés dans la caisse, clignotants avant débordant sur les ailes et trident de calandre plus proéminent. Feux arrières horizontaux (verticaux).



Tableau de bord redessiné et nouvelle console reposant sur le tunnel de transmission.


Jantes 15″, pneus 205×15 Pirelli Cinturato.
03/1966 : Salon de Genève : Appellation 3700 GTIS : Moteur 3692 cm3 (86×106), 245 chevaux, nouveau vilebrequin portant la course à 106mm.



Fin 1966 : Présentation de la Sebring 4000 GTIS : moteur 4014 cm3 (88×110), 255 chevaux DIN à 5200 tours, alésage de 88mm et nouveau vilebrequin permettant de disposer d’une course de 110 mm.
La production se poursuit en 1967 et 1968 sur commande spéciale, chiffre indéterminé inférieur à 10.
La Sebring est remplacée par l’Indy présentée par Vignale au Salon de Turin 1968.