1963-1965 ASTON MARTIN DB 5

La DB5 succède à la DB4 en 1963 en reprenant la ligne de la DB4 Vantage Série 5 (phares carénés de la DB4GT, moteur Lagonda Rapide.
Les essais de mise au point et les photos des catalogues sont réalisés avec une DB4 5e série (# DP216, rouge, immatriculation BMT 216A), cette voiture sera aussi utilisée pour le tournage de Goldfinger.
La DB5 dispose d’une boîte de vitesses à 4 rapports et overdrive, de vitres teintées à commande électrique et d’un manomètre de pression d’huile. Les freins à disques Dunlop sont remplacés par des Girling.
Présentation en juillet 1963.

Moteur :
On reprend le 6 cylindres étudié par Tadek Marek pour la DB4 passant à 4 litres par augmentation de l’alésage de 4 mm à 96, côtes carrées et non plus super-carrées.
6 cylindres en ligne entièrement en alliage léger.
Vilebrequin sur 7 paliers en acier forgé au chrome de molybdène reposant sur le bloc par l’intermédiaire de galettes (« camembert »).
Culasse à chambres de combustion hémisphériques.
Distribution par deux arbres à cames en tête, 2 soupapes par cylindre en V à 80°, attaque de soupapes sans pastille, réglage du jeu par rectification des queues de soupapes.
Alimentation de la DB4 Vantage par 3 carburateurs SU HD8.
3995 cm3 (96×92), taux de compression : 8,9 :1.
282 chevaux à 5500 tours, 39,6 Mkg.

Transmission :
Nouvelle boîte de vitesses ZF à 5 rapports en place de la David Brown à 4 rapports et overdrive abandonnée après les 50 premiers exemplaires. 5e rapport surmultiplié.

Châssis :

Structure de la DB4
Dessin confié par David Brown à Franck Feeley et Harold Beach (directeur technique Aston Martin), déjà responsable de la DB2 et Touring (responsable du dessin Gaetano Ponzani).
Plate-forme en tôle d’acier, presque monocoque.
Carrosserie en aluminium, utilisant la technique Touring Superleggera constituée d’un fin treillis de tubes d’acier avec panneaux d’aluminium rapportés par assemblage manuel.

Suspension avant à roues indépendantes par triangles superposés, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques et barre antiroulis.
Suspension arrière avec essieu rigide guidé par une barre de Watt en remplacement de la barre Panhard des précédentes DB4, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs à bras de levier Armstrong Selectaride désormais réglables depuis le tableau de bord.

Intérieur avec vitres latérales à commande électriques (nouveauté), poids augmenté de 50 kg à 1448 kg (usine).

Voiture disponible en coupé et cabriolet.

Freins :
Reprend le dispositif de la DB4GT avec 4 disques à étriers Girling, commande hydrauliques à doubles circuits séparés.

Direction :
Crémaillère de la DB4. Rayon de braquage 10 ,50m.

Evolution :
09/1964 :                                           Présentation de la version DB5 Vantage. Alimentation par 3 carburateurs Weber horizontaux à double corps, 314 chevaux à 5750 tours. Nouveau dessin des soupapes d’admission augmentant le flux, nouveau réglage des soupapes, plus d’avance à l’allumage pour augmenter la puissance et obtenir une courbe de couple plus linéaire. Nouveau maître-cylindre de freins.


Fin 1965 :                                          David Brown fait exécuter une carrosserie spéciale par Harold  Radford sur base DB5 : break de chasse avec portières et pavillon du coupé rallongés, break 3 portes.
                                                         La voiture sera produite en très petite série sous l’appellation « shooting brake ».


? : 3 voitures spéciales sont fabriquées pour le film de James Bond « Golfinger » avec siège éjectable, bouclier pare-balles à l’arrière, plaques minéralogiques rotatives, papillons de roues pouvant découper les flancs d’autres voitures, mécanisme de projection d’huile sur la route, canons rétractables à l’avant.