1971-1979 MASERATI BORA

Présentation au salon de Genève en mars 1971.
l’étude de la 1ère Maserati de route avec moteur central arrière démarre en 1969 sous la direction de Giulio Alfieri qui utilise le bloc V8 maison et la technologie Citroen d’assistance haute pression.
La ligne est due à Giorgetto Giugiaro.
Présentation au salon de Genève (CH) en mars 1971.

Moteur :

V8 ouvert à 90° (Tipo 117) dérivé de la Maserati de course Type 450 S en position centrale arrière, longitudinale.
Bloc et culasses en alliage d’aluminium avec chemises humides. Les ancillaires (pompe à eau et à huile, compresseur de climatisation, distributeur, alternateur) sont positionnés à l’avant du bloc et entraînés par courroie crantée.
Vilebrequin sur 5 paliers, bielles en alliage léger.
Refroidissement liquide (contenance du circuit 16l) par pompe et thermostat complété par 2 radiateurs à commande thermostatique améliorant le refroidissement à basse vitesse.
Lubrification sous pression avec filtre (10 l).
Distribution par 2 arbres à cames en tête par banc de cylindres commandés par chaîne et soupapes en tête, en V à 45°, actionnées par poussoirs. Chambres de combustion semi-hémisphériques. Echappement 4-2-1 de chaque côté.
Alimentation par 4 carburateurs double corps verticaux Weber 42 DCNF, 2 pompes à essence électriques.
Allumage par boîtier électronique Bosch.
4719 cm3 (93,9×85), taux de compression : 8,5 :1.
310 chevaux DIN à 6000 tours, 47 Mkg à 4200 tours.

Transmission :

Mouvement transmis aux roues arrières.
Boîte de vitesses à 5 rapports ZF entièrement synchronisée avec 4e et 5e surmultipliées accolée au pont arrière.
1ère décalée face à la marche arrière et 2-3, 4-5 en ligne. Rapports de boîte : I.: 2,56 1; II.: 1,52 :1; III.: 1,04 :1; IV.: 0,85 :1; V.: 0,74 :1; ARR.: 2,86 :1.
Rapport de pont : 3,77 :1.
Embrayage mono-disque à sec, commande hydraulique.

Châssis :

Coque autoporteuse en acier embouti avec moteur positionné au centre développée par Giulio Alfieri. Le moteur et la boîte de vitesses prennent place dans un faux-châssis dans lequel ils sont montés sur silentblocs. La Bora adopte un empattement de 2,60m plus long que ses concurrentes permettant une répartition des masses de 42/58% entre l’avant et l’arrière.
Partie avant très courte, habitacle et arrière d’une pièce avec un pavillon en inox poli marquant le passage d’un volume à l’autre. Larges portes avec dessin de vitres remontant vers l’arrière comme sur la Lancia Stratos. Jantes avec enjoliveurs lisses.


La Bora utilise le système hydraulique haute pression Citroen pour le réglage de la colonne de direction et du pédalier (sièges fixes), des phares escamotables et des vitres latérales.
Finition luxueuse avec garnitures cuir, sièges baquet avec appuie-têtes réglables incorporés, vitres électriques et instrumentation complète. compartiments moteur et bagages éclairés.

Suspension avec roues indépendantes à quadrilatères déformables inégaux superposés, ressorts hélicoïdaux combina avec des amortisseurs télescopiques coaxiaux et barre stabilisatrice reliant les deux triangles supérieurs.

Freins :
La Bora adopte le système hydraulique haute pression de la DS, Maserati ayant été racheté par Citroen en 1969.
Disques ventilés à l’avant et à l’arrière (D.240/248mm), servofrein et double circuit.
Jantes en alliage léger 15 x 7 1/2 pouces, pneus 205×15/215×15

Direction :
Crémaillère avec amortisseur hydraulique. Volant 14 pouces garni de cuir, 3 tours de volant de butée à butée.
Assistance hydraulique haute pression Citroen.
Diamètre de braquage 10 mètres.

Evolution :

03/1971 : Salon de Genève (CH) : Présentation de l’étude Boomerang dessinée par Giorgetto Giugiaro, sur base Maserati Bora avec moteur 4,7 litres.


1977 : Moteur 4,9 litres (4930 cm3), 320 chevaux DIN.

Participation à la compétition :
Thépenier, importateur Maserati en France commande 2 Bora qui seront mises en configuration Groupe IV pour participer aux 24 Heures du Mans 1973 et au Tour de France Automobile 1972.