Présentation au Salon de Birmingham en 1988 sous forme de prototype de Salon sous l’appellation XJ 220 pour 220 MPH. Moteur V12 de 6 litres, 600 chevaux et transmission intégrale.
L’étude démarre au milieu des années 80, l’équipe du style de la firme prenant sur son temps libre pour définir le modèle.
Jaguar n’envisage pas de commercialisation au départ, mais une petite série est mise en chantier sous la pression des clients et pour concurrencer les Porsche 959 et Ferrari F40. Une série de 350 voitures est mise en chantier dont seules 280 seront fabriquées.
L’étude de faisabilité coordonné par Paul Wadley ainsi que la reprise de la firme par Ford définissent une voiture différente. La production démarre après le salon de Tokyo (JAP) 1991.


Moteur :
La XJ 220 abandonne le V12 maison pour un bloc V6 bi-turbo dérivé des prototypes XJR-11 placé en position centrale arrière. Ce moteur est fabriqué par TWR (Tom Walkinshaw Racing) et conçu par Cosworth.
Alimentation par 2 turbocompresseurs Garrettt
3498 cm3
542 ch DIN@6500, 66 Mkg.


Transmission :
Abandon de la transmission intégrale pour une propulsion. Boîte de vitesses transaxle à 5 rapports placée à l’arrière fournie par FF Development.
Embrayage bi-disque à sec.
Différentiel autobloquant par visco-coupleur.
Châssis :
Architecture de voiture de course, châssis et éléments de carrosserie en feuilles d’aluminium mince traités anticorrosion collés et rivetés avec renforts par panneaux d’aluminium en nid d’abeille aux endroits subissant de fortes contraintes. Structure monocoque.


Une attention particulière est portée au refroidissement : 2 ventilateurs sous le capot avant, entrées et sorties d’air à l’arrière, extracteur arrière en fibre de carbone (dérivé des études menées pour les Groupe C).

Soubassement à fond plat permettant de générer un effet de sol de 273 kg à 320 km/h.
Suspensions avant par roues indépendantes, triangles superposés, amortisseurs à gaz Bilstein et barre antiroulis.
Suspensions arrières par roues indépendantes, triangles superposés, amortisseurs à gaz Bilstein et barre antiroulis.
La XJ220 est fabriquée manuellement avec une finition très soignée (baquets recouverts de cuir Connolly, climatisation, vitres à commandes électriques), cadrans solidaires de la contre-porte gauche.



Freins :
Disques AP Racing.
Jantes Speedline en alliage léger de 17 pouces à l’avant et 18 à l’arrière.

Direction :
Crémaillère, sans assistance.
Participations en compétition :
Engagement par Tom Walkinshaw Racing en vue des 24 Heures du Mans. Les voitures sont réalisées en 8 mois et bénéficie d’une aérodynamique revue et de pièces de carrosserie en fibre de carbone. Le moteur est repris des XJR 10 et 11, développant 800 chevaux abaissés à 680 pour la course.
1993 : 24 Heures du Mans : N°50, D. Brabham-J. Nielsen-D. Coulthard, 1er Cl.





Evolution :
9 voitures sont transformées par TWR, 3 modifiées pour un usage en compétition dans le championnat GT Racing.
6 sont modifiées pour un usage routier : 5 identiques et 1 différente avec remplacement des panneaux aluminium, sauf les portes, par des éléments en fibre de carbone permettant d’abaisser le poids. Spoiler arrière réglable et avant redessiné.
Moteur poussé à 680 chevaux DIN.
Intérieur revu avec sièges baquets, finition simplifiée pour abaisser le poids, mais conserve la climatisation.
Freins repris de la XJR15 de compétition.



