La 250 LM succède à la 250 GTO, Ferrari essaie de faire passer ce modèle pour une évolution de cette dernière mais la CSI n’accède pas à sa demande, estimant qu’il s’agit d’un nouveau véhicule. nde.mais ne sera pas homologuée en catégorie GT pour production insuffisante. La CSI ne voit pas en la voiture une extension de la 250 GT et ne l’homologue pas, sauf la fédération italienne qui crée une extension spécifique au groupe IV : Groupe 4+, catégorie Ferrari LM.
Le modèle est envisagé en Mars 1963 sur la base du prototype 250 P (châssis Dino avec moteur V12 Colombo 3 litres).
Présentation en Septembre dans la cour de l’usine sous l’appellation 250 LM (Le Mans Berlinetta) et officiellement au Salon de Paris 1963.
Ferrari prévoit une production de 110 exemplaires adressée à une clientèle privée, mais la voiture ne connaîtra pas de succès commercial suite à l’absence d’homologation qui oblige à courir en devant courir en catégorie Prototype.suite au refus d’homologation . Peu de succés après le refus d’homologation de la CSI en catégorie GT, la voiture doit courir en catégorie Prototype.


Moteur :
Le 1er prottype reçoit le moteur 3 litres de la 250 GTO, les suivants des moteurs 3,3 litres (275 P) après le refus d’homologation. Le bloc est positionné longitudinalement à l’arrière devant l’axe des roues (central).
12 cylindres en V à 60°, bas moteur et culasses en alliage léger.
Vilebrequin sur 7 paliers en acier, 12 bielles courtes.
Lubrification par carter sec, capacité du circuit 10 litres.
Refroidissement par circulation de liquide (12 litres) et radiateur à l’avant.
Distribution par 1 arbre à cames en tête par banc de cylindres entraîné par chaîne. Chambres de combustions hémisphériques avec deux soupapes en V à 30°.
Alimentation par 6 carburateurs double-corps Weber verticaux inversés 38 DCN et 2 pompes à essences électriques.
Allumage électronique.
Moteur aux cotes super carrées (77×58.8), 3286 cm3, sauf la 1ère voiture, 73×58,8mm : 2953 cm3. Taux de compression 9,7 :1,
Puissance 320 chevaux à 7500 tours (300 pour la 3 litres), et 32 Mkg à 5500 tours.


Transmission :
Boîte de vitesses à crabots fixes à 5 rapports. Embrayage monodisque à sec à commande hydraulique. Boîte-pont accolée au volant moteur.
Différentiel autobloquant avec choix de couples coniques (4,842 :1, le plus court : I. : 2,222 :1 ; II. : 1,492 :1 ; III. : 1,250 :1 ; IV. : 1,104 :1 ; V. : 1 :1).
Mouvement transmis par 2 ½ arbres articulés sur des joints de cardan.

Châssis :
La LM conserve les cotes de la 250 GTO 1964 avec empattement 2,40m (250 GT SWB) et des voies de 1,35/1,34m. La carrosserie en aluminium réalisée dans les ateliers Scaglietti sur un dessin de Pininfarina reprenant la ligne générale de la 250 P avec un toit et un carénage arrière reproduisant l’aile/arceau du spider et une tranchée sur le toit à fonction aérodynamique. Cette solution est abandonnée après le 1er modèle.

Structure tubulaire en acier repris de la 250 P, les 2 réservoirs de 65 litres chacun passent des flancs vers les deux côtés du moteur entre les portes et les roues.
Suspensions classiques à roues indépendantes reprenant les épures de la 250P.
Avant : triangles superposés inégaux, combinés ressort/amortisseur et barre antiroulis.
Arrière avec trapèzes superposés inégaux, combinés ressorts/amortisseurs, barre stabilisatrice.


Freins :
Disques pleins à l’avant et à l’arrière, diamètre 314 mm à l’avant et 298 mm à l’arrière. Etriers Dunlop à 2 pistons. Freins arrières accolés à la boîte de vitesses et avant placés dans les roues.
Jantes à rayons et fixation centrale de 5.50×15 à l’avant et 7.00×15 à l’arrière.
Direction :
Crémaillère ZF.
Evolution :
1966 : La 250 LM est homologuée en catégorie Sport malgré une production inférieure aux 50 exemplaires requis (32 voitures en tout).
Palmarès en course (principaux résultats).
7/1964 : 12 Heures de Reims : Hill-Bonnier, 1er Gl, Surtees-Bandini, 2e Gl.
1964 : GP Zolder : Bianchi, 1er Gl
9/1964 : Coppa Inter Europa, Monza : Vaccarella, 1er Gl; 2e, 3e Gl.
1964 : 9 Heures de Kyalami : Piper-Maggs, 1er Gl.
1965 : 12 Heures Sebring : Piper-Maggs, 1er Cl.
6/1965 : 24 Heures du Mans, N°21, Gregory-Rindt, 1er Gl, 2e Gl.
1965 1er Championnat du Monde Sport.