1978-1990 MASERATI QUATTROPORTE III.

Maserati est cédé par Citroen au groupe De Tomaso.
La Quattroporte III succède à la II avec le moteur V8 maison en place du bloc V6 3 litres de la SM qui équipait sa devancière. Giorgietto Giugiaro retouche la ligne qu’il avait dessinée pour la Quattroporte II alors qu’il officiait chez Bertone en l’adaptant au nouveau moteur et à la transmission abandonnant la traction avant pour une classique propulsion.
La Quattroporte III est présentée au Salon de Turin (ITA) en 1978 pour une mise sur le marché à partir de 1979. Elle sera rapidement surnommée Presidenziale car adoptée par la présidence de la république italienne. Elle véhiculera les présidents Sandro Pertini et Francisco Cossiga.

Moteur :
La Quattroporte adopte le traditionnel bloc Maserati V8 ouvert à 90° entièrement en alliage léger dérivé du moteur 450 S de course revu pour un usage routier. Le bloc est monté à l’avant en position longitudinale.
Vilebrequin sur 5 paliers.
Refroidissement liquide par pompe et thermostat, commande thermostatique, contenance du circuit : 16 l.
Lubrification sous pression, capacité du carter : 10 l.
Distribution par 2 arbres à cames en tête par banc de cylindres entraîné par chaîne et soupapes en tête, en V à 60° actionnées par poussoirs.
Alimentation par 4 carburateurs double corps Weber 42 DCNF6 et 2 pompes à essence électriques.

La voiture est disponible en 4,9 l (la plus vendue) et 4,2 l
4930 cm3 (93,9×89) comprimé à 8,5 :1.
282 chevaux à 5200 tours pour 40 Mkg obtenus à 3000 tours.

4,2 l
4136 cm3 (88×84)

Transmission :
Roues arrières motrices.
Boîte de vitesses à 5 rapports ZF.
Embrayage mono-disque à sec.
Une boîte de vitesses automatique à 3 rapports Chrysler Torqueflite avec convertisseur de couple hydraulique est disponible en option. Elle équipera la plupart des voitures.
Rapports de boîte : I.: 2,40 :1; II.: 1,40 :1; III.: 1,0 :1; ARR.: 2,0 :1.
Rapport de pont : 3,07 :1.

Châssis :
La Quattroporte repose sur le soubassement à plate-forme caissonné de la Maserati Kyalami avec un empattement rallongé à 2,80 m. Berline 4 portes 4/5 places à coque autoporteuse acier dessinée par Giorgetto Giugiaro.
Finition haut de gamme : rétroviseur extérieur conducteur à réglage électrique, peinture métallisée, lave-essuie phares, verrouillage centralisé avec télécommande, ouverture du réservoir d’essence depuis l’habitacle, dégivrage pare-brise et lunette arrière, vitres teintées à commande électrique, climatisation, garnitures en cuir, équipement audio, colonne de direction réglable en longueur et axialement.

Suspension avant par roues indépendantes avec triangles superposés, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques complétés par une barre antiroulis.
Suspension arrière par roues indépendantes, bras longitudinaux et transversaux, un levier inférieur tubulaire, demi-arbre de roue travaillant, jambe de force, 2 ressorts hélicoïdaux et une paire d’amortisseurs télescopiques par roue, barre antiroulis.
Les suspensions arrières sont inspirées du système retenu par Jaguar.

Freins :
Disques ventilés à l’avant et à l’arrière, accolés au pont à l’arrière. Double circuit hydraulique avec servofrein.
Jantes en alliage léger 7 1/2K15, pneus 225/70 VR15.

Direction :
Crémaillère avec assistance hydraulique, ZF.

Evolution :
1987 : La voiture est rebaptisée Quattroporte Royale et bénéficie d’une finition plus raffinée avec des cuirs de meilleure qualité et des garnitures en ronce de noyer.
Puissance amenée à 300 chevaux.