Châssis et origine particuliers
La 356B adopte la caisse Type T5 : Nouveau capot, phares agrandis, nouveaux pare-chocs positionnés plus haut (95mm à l’avant et 105 à l’arrière), phares plus hauts, amélioration du refroidissement des freins, lunette arrière agrandie avec dégivrage, pare-brise en une partie, déflecteurs réglables à l’avant, 2 sièges baquets d’appoint à l’arrière avec dossier rabattable.
Commodos sur la colonne de direction pour appels de phares, clignotants, passage code/phares.
Nouveau levier de vitesse incliné vers le conducteur.
Moteurs :
Nouveau bloc 1600
Vilebrequin sur 4 paliers en fonte et alliage bronze/plomb, bielles agrandies.
Lubrification sous pression, contenance du carter 5 l.
Soufflante de refroidissement plus puissante 580 l/sec à 4000 tours.
Distribution revue avec nouvelles soupapes, sièges et ressorts de soupapes renforcés. Soupapes en tête, en V entraînées par tiges et culbuteurs.
1592 cm3
Version de base 1600 « Dame » :
2 carburateurs double corps inversés Zenith 32 NDIX, pompe à essence mécanique.
Taux de compression : 7,5 :1.
60 chevaux DIN à 4500 tours, 11,2 Mkg à 2800 tours.
Moteur 1600 Super :
Taux de compression : 8,5 :1.
2 carburateurs double corps inversés Zenith 32 NDIX, pompe à essence mécanique.
75 chevaux DIN à 5000 tours et 11,7 Mkg à 3700 tours.
Nouveau moteur 1600 Super 90.
Nouveaux pistons à 4 segments.
Nouvelle culasse avec distribution par arbre à cames contrebalancé et soupapes d’admission agrandies refroidies au sodium.
Alimentation par 2 carburateurs Solex 40 PJJ-4 repris de la Carrera avec pompe à essence électrique.
Taux de compression augmenté à 9,0 :1.
90 chevaux DIN à 5500 tours, 12,3 Mkg à 4300 tours.
La 356 B est aussi disponible en version Carrera avec moteur Type 692/3 de 115 chevaux.
Transmission :
Boîte de vitesses à 4 rapports entièrement synchronisée, synchros Porsche.
Levier de vitesses de la Volkswagen amélioré et incliné vers le conducteur.
Embrayage mono-disque à sec.
Rapports de boîte : I. : 3,09 :1 ; II. : 1,765 :1 ; III. : 1,13 :1 ; IV. : 0,815 :1, Super 90 : 0,85 :1.
Rapport de pont : 4,428 :1.
Châssis :
Structure autoporteuse avec carrosserie soudée.
La voiture reçoit une nouvelle caisse Type 5 qui donne lieu à l’appellation 356 B : nouveaux pare-chocs plus enveloppants, phares repositionnés, feux de parking en dehors des grilles d’aération avant. Nouveau capot plus aplati.
Suspension avant par roues indépendantes par 2 bras longitudinaux et ressort transversal, barre antiroulis transversale (D. 24,3mm),
Suspension arrière par roues indépendantes par demi-axes oscillants, bras longitudinaux et barre de torsion longitudinale (D.24,3mm).
La Super 90 reçoit des amortisseurs Koni et un ressort compensateur mono-lame à l’arrière pour combattre le survirage associé à une barre antiroulis D.23mm.
Agencement intérieur revu avec sièges abaissés permettant d’augmenter la garde au toit, banquette arrière remplacée par des sièges rabattables individuellement. Grilles d’aération sur la lunette arrière pour améliorer le dégivrage.
Différentes carrosseries sont disponibles :
Coupé :
Roadster : succède au Convertible D (Drauz), toujours réalisé par Drauz, pare-chocs rehaussés et agrandis, capote aplatie.
Cabriolet, carrossé par Reutter :
Freins :
Nouveaux tambours à l’avant et à l’arrière en aluminium frettés acier à 2 mâchoires primaires à l’avant, surface de freinage : 788 cm². Amélioration de l’évacuation d’eau au niveau des freins par temps humide.
Pneus 5.60×15 sur la Dame et la Super et 5.90×15 pour la Super 90.
Direction :
Vis et doigt avec amortisseur de direction, ZF.
Nouveau volant avec cerclage noir.
Evolution :
1961 : La Carrera reçoit le nouveau moteur Typ 692/3A disponible en 3 stades de puissance. Version civile de 115 chevaux DIN à 6500 tours, 128 chevaux DIN à 6700 tours avec échappement sport et 135 chevaux DIN à 7400 tours avec l’échappement Sebring.
03/1962 : Carrera 2 : Moteur passé à 2 litres -1966 cm3 (92×74) repris du bloc compétition avec arbres à cames moins pointus, soupapes plus petites, alimentation par 2 carburateurs Solex double corps 40 PJJ et taux de compression abaissé à 9,2 :1 faisant passer la puissance de 200 chevaux sur la version compétition à 130 chevaux DIN à 6200 tours pour un couple de 16,5 Mkg à 4600 tours. Distribution par 2 arbres à cames en tête par banc de cylindres entraîné par cascade de pignons et soupapes en tête.
Rapports de boîte : I. : 3,24 :1 ; II. : 1,765 :1 ; III : 1,227 :1 ; IV. : 0,885 :1 ; ARR. : 3,56 :1. Rapport de pont : 4,428 :1.
1962 : Caisse Type 6, abandon du roadster Drauz.
Nouveau dessin du capot, déplacement de la goulotte d’essence.
Super 90 :
1963 : Présentation de la 356C, caisse 6. Nouveau dessin du capot avant, goulotte de remplissage d’essence déplacée.
Nouvelle direction ZF, ressort compensateur à l’arrière, système électrique 12 Volts, freins à disques sur les 4 roues. 2 puissances disponibles + la Carrera.
356 C avec moteur 75 chevaux DIN.
356 SC, qui remplace la Super 90, taux de compression augmenté à 9,5 :1, arbres à cames contrebalancé, soupapes au sodium, alimentation par 2 carburateurs Solex P40-II, 95 chevaux DIN.
La 356C est disponible en coupé et en cabriolet.
Version Carrera 2000 GS : moteur Type 578, 1966 cm3, distribution par 2 arbres à cames en tête par banc de cylindre avec nouveaux carters de couvre-culbuteurs, alimentation par 2 carburateurs inversés Solex 40 PII-4 alimentés par 1 pompe à essence électrique, 2 petits radiateurs auxiliaires pour améliorer le refroidissement (1 à l’avant derrière la grille d’avertisseur sonore). Système électrique en 12 volts.
Barres de torsion réglées plus souples pour améliorer le confort de route, ressort transversal en avant du tunnel de transmission pour limiter les effets de carrossage positif.
Boîte de vitesses Type 741 à 4 rapports.
Freins à disques ATE.
Gueuses de pare-chocs identiques à l’avant et à l’arrière (provenance de pare-chocs avant de modèles de base). Réservoir 110 litres.
Participation à la compétition :
1961 : Porsche confie à Abarth la réalisation d’une série de 20 Carrera coupés destinés à la compétition. Moteur Typ 682/3A de la Carrera avec échappement course Sebring, 135 chevaux DIN à 7000 tours,
1963 : Présentation de la version 356 B Carrera 2000 GS-GT. Voiture de compétition, ligne dérivée de la 718 (prototype à moteurs 4 ou 8 cylindres) dessinée par Butzi Porsche avec nombreuses nuances dues au passage de la mécanique de la position centrale à l’extrême arrière et du châssis plate-forme au lieu de la structure tubulaire, grille et petites vitres latérales différentes. Carrosserie en aluminium, structure de Carrera 2 avec empattement identique (2,10m), gros réservoirs de 96 litres dans le compartiment avant ; suspensions de 356 avec tarages revus, freins à disques à l’avant et à l’arrière, direction à vis. Moteur réf. 578/2 4 cylindres 2 arbres à cames en tête et double allumage développé par Ernst Fuhrmann amené à 1996 cm3 (92×74), nouveau vilebrequin à coussinets en place des rouleaux, lubrification par carter sec avec bâche à huile de 12 litres en plastique translucide pour vérification des niveaux fixée dans l’aile droite en avant de la roue. 160 ch DIN à 6600 tours. Boîte de vitesses à 4 rapports positionnée vers l’avant.
1963 : Engagement de 2 356 B Carrera 2000 GS-GT.
05/05 : Targa Florio : Barth-linge, 3e Gl, 1er GT.
19/05 : 1000 km Nürburgring : Ben Pon-Walker, 4e Gl, 1er GT Cl.2000.
15-16/06 : 24 Heures du Mans : de Beaufort-Koch, 2000GS-GT, Ab. (moteur), Ben Pon-Schiller, 2000 GS-GT, Ab. (moteur).
27/07 : 3 Heures d’Auvergne, Charade : Barth, 6e Gl, 1er GT Cl.2000, Linge, 2e GT Cl.2000.
Solitude : Bonnier, 1er Gl.
04/08 : GP Palatinat-Nürburgring : 1er Gl.
200 miles Daytona GT : Barth-Linge, 6e Gl, 1er GT Cl.2000, Bonnier-Wester, 2e GT Cl.2000.
1964 : 21/03 : 12 Heures de Sebring : Ben Pon-Buzzetta, 11e Gl, 1er GT Cl.2000.
26/04 : Targa Florio : Klass-Neerspach, 7e Gl.
23-28/06 : Coupe des Alpes : Walter, Ab. (différentiel).
2016 : Zagato remet en chantier une série de 9 speedsters Sanction Lost pour célébrer les 60 ans de la firme. La voiture est crée à la demande Herb Wetanson (USA), qui souhaite une copie de la voiture réalisée par Zagato pour Claude Storez (FRA), accidentée (Storez +) et détruite en course en février 1959. Elio Zagato retrouve à cette occasion des plans d’une version coupé dont 9 autres exemplaires sont aussi réalisés. Les voitures utilisent une base de 356 existante, 1 speedster et 2 coupés recevant des moteurs Carrera