Lea Francis étudie un nouveau moteur hautes performances à 4 cylindres en ligne destiné à propulser le haut de gamme de la marque. Il sera monté dans une berline et un roadster reprenant la structure en hêtre des modèles existants.
Moteur :
L’étude de ce moteur débute en 1946 sous la direction de l’ingénieur Hugh Rose (ex-Riley). Il se distingue par sa culasse délimitant chaque cylindre.
4 cylindres en ligne, fondus chez Midland Motor C° et usinés chez Riley.
Distribution par 2 arbres à cames latéraux placés très hauts près de la culasse entraînant des soupapes en tête via des culbuteurs courts. Chambres de combustion hémisphériques avec bougie au centre.
Alimentation par 2 carburateurs SU H3.
2496 cm3 (85×110), taux de compression : 7,0 :1.
100 chevaux à 4000 tours (120 chevaux avec le taux de compression de 7,63 :1).
La berline ne reçoit qu’une alimentation par un carburateur pour 90 chevaux à 4000 tours et 19,4 Mkg ou 95 avec le taux de compression porté à 6,8 :1.
Transmission :
Aux roues arrières.
Boîte de vitesses à 4 rapports.
Châssis :
Reprend la structure de la 14 HP.
Disponible en Drophead Coupé avec la carrosserie de la 14 HP avec finition plus luxueuse : vitres descendantes, vitres de custode avant, petit siège arrière. La voiture peut recevoir la finition Deluxe sur demande : Planche de bord et haut des contreportes bois verni, poignées de portes agrandies, clignotants Lucas (feux de signalisation), ouïes latérales chromées.
La production reste anecdotique (85 exemplaires), la voiture est vendue plus cher que la XK 120 Jaguar nettement plus performante.
Berline avec empattement rallongé à 2,82m (2,51 sur le Drophead).
Freins :
Tambours à l’avant et à l’arrière, commande hydraulique à l’avant et mécanique à l’arrière.