1927-1930 BUGATTI TYPE 44

Le Type 44 remplace le Type 38 dont il reprend la structure renforcée pour encaisser le gain de puissance.
Présentation au salon de Paris (FRA) en octobre 1927.

Moteur :
8 cylindres en ligne formé de 2 blocs de 4 cylindres en fonte (origine Type 40) avec culasse borgne et couvre-culasse en aluminium, monté sans joints, carter d’huile inférieur en aluminium.
Nouveau vilebrequin tourillonnant sur 9 paliers lisses avec damper anti-vibration en bout.
Refroidissement sous pression par pompe à eau positionnée sur le côté gauche du bloc actionnée par un une vis sans fin depuis l’entrainement de l’arbre à cames. La pompe dispose d’un système de graissage automatique
Lubrification sous pression, capacité du carter 12 l, pompe à huile actionnée par un axe oblique entraîné par l’arbre commandant également la pompe à eau. L’huile est aspirée dans le carter, filtrée, envoyée dans la rampe de graissage pour pour lubrifier les paliers de vilebrequin, puis les coussinets des têtes de bielles, les pistons et parois de cylindre sont alors graissés par projection. Des tubulures positionnées aux extrémités de la rampe de graissage permettent d’envoyer l’huile sous pression vers l’arbre à cames, les culbuteurs et les queues de soupapes. Le retour est assuré par le carter de distribution et 4 conduits traversant le bloc cylindre de haut en bas. Toute l’huile retourne au carter inférieur en traversant un tamis de la longueur du carter puis un filtre cylindrique.
Distribution par un arbre à cames en tête et 3 soupapes par cylindre actionnées par culbuteurs. On trouve deux petites soupapes d’admission et une grosse d’échappement.
Alimentation par 1 carburateur Schebler SX 280 et système Autovac. L’essence arrive depuis le réservoir arrière vers une nourrice de 2,5l alimentant le carburateur par gravité.
Bobine et distributeur commandé par une vis sans fin depuis le bout de l’arbre à cames. Démarreur Marchal-Vaucansson sur le côté droit du bloc, génératrice en bout de vilebrequin vers l’avant du moteur. Avance automatique avec possibilité de réglage manuel depuis le tableau de bord. Ordre d’allumage : 1-6-2-5-8-3-7-4 (les premiers moteurs : 1-5-2-6-4-8-3-7).
2991 cm3 (69×100),
80 chevaux à 4000 tours.

Transmission :
Boîte de vitesses à 4 rapports, 4e en prise directe, levier de vitesses central au plancher. Carter en aluminium. L’arbre primaire est relié à l’arbre de transmission via un joint Hardy et une rotule (avec système de lubrification) pour assurer un certain débattement, de même qu’à l’arrière pour la liaison avec le pont.
Embrayage multidisque (fonte et acier) à bain d’huile (brevet Bugatti).
Rapport de pont 12×50.

Châssis :
Empattement : 3,12m.
Cadre en tôle d’acier à longerons et entretoises.
Suspension avant par essieu rigide, essieu avant rond, ressorts semi-elliptiques traversant l’essieu fixés à l’avant sur un axe porté par la main avant et à l’arrière dans un barillet fixé sur le châssis dans lequel ils coulissent, amortisseurs à friction Hartford-Repusseau.
Suspension arrière par essieu rigide, ressorts quart elliptiques inversés fixés à l’arrière du châssis par un étrier et un boulon les traversant et dirigés vers l’avant ou ils sont montés sur un axe d’articulation. Les ressorts travaillent en traction (brevet Bugatti), amortisseurs à friction Hartford-Repusseau, bielle de réaction fixée sur le pont arrière d’un côté et la boîte de vitesess de l’autre via une biellette en cuir chromé et armé.

Freins :
Tambours à l’avant et à l’arrière, en acier fretté d’aluminium, commande mécanique par câbles.
Jantes 29×5

Direction :
Vis sans fin et roue hélicoïdale, barre d’accouplement et de connexion sur rotules.

Evolution :

A partir du moteur 292 : rampe de graissage du vilebrequin à 9 orifices (8).
1928 : Cylindrée portée à 3,2 litres (3254 cm3) pour une puissance de 120 chevaux.

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