1957-196? ABARTH 750 A 1000

Cette petite voiture sportive prend la base mécanique de la Fiat 600 avec carrosserie dessinée par Zagato et mécanique reconditionnée par Carlo Abarth qui a ouvert des ateliers à Turin (ITA) après avoir collaboré avec Cisitalia et Porsche.

Moteur :
4 cylindres en ligne de la Fiat 600 en porte à faux à l’arrière.
Vilebrequin sur 3 paliers.
Refroidissement par eau.
Lubrification sous pression, contenance du circuit : 4 l.
Alimentation par 1 carburateur double corps Weber 32 IMPE.
Cylindrée portée de 633 à 747 cm3 avec modifications de l’alésage et de la course : 61×64 au lieu de 60×56. Taux de compression porté de 7 à 9 :1.

Transmission :
Reprend la boîte de vitesses de la Fiat 600 à 4 rapports.
Rapport de pont : 4,55 :1 (5,375 :1 sur la 600).

Châssis :
Carrosserie dessinée par Zagato avec pavillon à double-bulle, formes arrondies.


Le châssis de la 600 est conservé avec uniquement des ressorts de suspensions retarés, empattement 2,00m.
535 kg.
Suspension indépendante à l’avant avec bras oscillant supérieur, ressort à lames transversal inférieur, amortisseurs hydrauliques télescopiques.
Suspension arrière par roues indépendantes avec bras oscillant et ressort hélicoïdaux complétés par des amortisseurs hydrauliques télescopiques double effet.

Un cabriolet par Allemano est également disponible (dessin Michelotti, consultant du carrossier)

Freins :
Tambours à l’avant et à l’arrière, améliorés par rapport à la Fiat 600 par montage de 2 mâchoires de freins sur les tambours. Commande hydraulique.
Surface de freinage : 432 cm².
Jantes 12 pouces, pneus 135×12.

Direction :
Vis et secteur.

Evolution :
1958 : Présentation de la version America mieux finie et destinée surtout à l’exportation (750 GT pour le marché italien). Butoirs de pare-chocs chromés, carénages de phares en plexiglas.


Présentation de la 500 GT à carrosserie Zagato dans le même style que la 750 GT avec découpe des glaces latérales différente et lunette arrière débordant largement sur les flancs. Moteur de la Fiat 500 bicylindres de 479 cm3 (66×70), 21 chevaux à 5200 tours.
Présentation d’un cabriolet dérivé au salon de Turin, sur base 750.
1959 : Présentation de la version 750 Bialbero Record Monza : Bloc moteur avec culasse renfermant 2 arbres à cames en tête entraînés par chaîne et soupapes en tête, en V à 40°. Cylindrée inchangée à 747 cm3 (61×64) avec nouveau vilebrequin Abarth sur 3 paliers avec contrepoids. Refroidissement liquide par pompe et thermostat, lubrification sous pression (4 l). Alimentation par 2 carburateurs double corps Weber, 61 chevaux à 7000 tours, 7 Mkg à 5500 tours, taux de compression 9,7 :1.


Rapports de boîte : I. : 3,385 :1 ; II. : 2,055 :1 ; III. : 1,333 :1 ; IV. : 0,896 :1 ; ARR. : 4,275 :1. Rapport de pont : 4,35 :1.
Carrosserie modifiée par Zagato avec pavillon et lunette arrière plans, visibilité vers l’arrière par petites vitres de custode triangulaires.


? : Présentation d’un 2e cabriolet sur la base de la 750. Zagato, trop absorbé par la production du coupé ne fabriquera que 2 à 4 cabriolets 750.


Automne 1959 : Arrêt de la 500 GT et de la 750 Bialbero Record Monza.
Présentation de la 700 Bialbero Record Monza et 850 Bialbero Record Monza. 700 avec moteur de la 750 à course réduite de 64 à 59,5, culasse double arbre, 64 chevaux à 7600 tours, la 850 avec moteur 847 cm3 (62,5×69), 73 chevaux à 7000 tours.


1960 : Présentation de la 850 moins sportive. Moteur 833 cm3 (62×69) de 52 chevaux à 6000 tours et distribution par arbre à cames latéral.
Carrosserie réalisée par Alemano (Turin) disponible en coupé 2+2 places ou spyder.


10/1960 : Salon de Paris (FRA) : 850 Bialbero Monza remplacée par la 1000 : 982 cm3 (65×74), 91 chevaux à 7100 tours et 10 Mkg à 5500, lubrification par carter sec (contenance 6,7 l), refroidissement par eau avec pompe et thermostat, nouvelles bielles et alimentation par 2 carburateurs Weber 36 DCL4 avec pompe à essence mécanique, taux de compression 9,3/1.
Rapports de boîte : I. : 3,385 :1 ; II. : 2,055 :1 ; III. : 3,333 :1 ; IV. : 0,896 :1 ; ARR. : 4,275 :1. Rapport de pont : 4,33 :1.
Empattement 2,00m, voies av./arr. : 1,15/1,16m, poids 570 kg, essence : 45l.
Disques à l’avant et tambours à l’arrière. Jantes 13 pouces, pneus 135×13.
10/1961 : Salon de Paris (FRA) : Modification de carrosserie, disparition du sigle Zagato sur la caisse, visibilité améliorée par aménagement des glaces de custode plus grandes et pare-brise plus grand et plus incliné.
1000 Bialbero : taux de compression : 10,8 :1 ; 97 chevaux DIN à 7400 tours, 10,4 Mkg à 5500 tours.


Freins à disques Girling à l’avant et à l’arrière.


Présentation de la version Monomille qui reprend la cylindrée de la Bialbero 1000 avec distribution par 1 arbre à cames latéral et soupapes en tête actionnées par tiges et culbuteurs. 1 carburateur inversé Solex 32 PBIC, abandon du carter sec. Taux de compression : 9,8 :1, 64 chevaux DIN à 6600 tours et 9,3 Mkg à 3400 tours.
Pas de carénage d’essuie-glaces.
Freins à disques Girling à l’avant et à l’arrière.
Bialbero 700 68 chevaux DIN à 7600 tours et 1000 97 chevaux DIN à 7100 tours.
Freins à disque Girling à l’avant.
1964 : Bialbero 700 66 chevaux DIN à 7800 tours.
Bialbero 1000 102 chevaux DIN à 7800 tours.
Nouvelle face avant avec museau allongé et bourrelets pour élargir les passages de roues avant et arrière.

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